Gérer le stress lors des oraux des concours
ou pour prendre la parole en public
Il est important de distinguer le “bon stress“, celui qui mobilise lors d’un concours ou d’une présentation et qui permet à l’individu de “performer“,
du “stress chronique“ qui fait que la personne est bien plus sensible aux bruits, nerveusement fatiguée, avec un “mental trop présent, tourne trop en boucle“ avec des pensées négatives (“je suis nulle, je n’y arriverai jamais… “). Ce dernier entraine souvent des problèmes de sommeil : réveils nocturnes, levers difficiles avec sensation d’être sans énergie.
Un cercle vicieux commence et il est particulièrement contre-productif.
Il en est de même avec la peur de parler en public qui vient parfois de très loin : de l’enfance ou d’une interrogation au tableau qui s’est mal passée, la moquerie des autres élèves, l’humiliation de l’enseignant ou autre…
Des séances de nettoyage émotionnel seront utiles mais aussi il est nécessaire de retrouver les fondamentaux :
• Bien manger, boire de l’eau suffisamment, bien dormir (s’endormir à 22h30 pour les jeunes, pour les autres avant minuit, arrêt des écrans téléphone et tablette, 1h30 avant), prendre l’air, pratiquer une activité physique régulière, notamment…
Afin d’être à l’aise à l’oral ou en public, il est nécessaire de travailler la respiration et le regard.
La respiration
Afin de se décontracter (la meilleure manière de lutter contre le “trac“) est de pratiquer la respiration abdominale qui consiste à gonfler son ventre à l’inspiration et à ce que le ventre retourne vers la colonne vertébrale très calme très doux à l’expiration. En faisant en sorte que l’expiration soit plus longue que l’inspiration (soit 9 et 7 secondes respectivement, ces chiffres sont indicatifs, certaines personnes apprécient de compter afin de se détendre plus facilement).
Entrer “en scène“, en visio-conférence, sur une inspiration.
Et dire le premier mot sur une expiration.
Connaitre sa première phrase par cœur.
Le regard
Celui-ci doit être enveloppant, global, l’idéal est de créer la sensation d’un regard de conversation comme si vous étiez avec une personne, même si vos interlocuteurs sont plusieurs.
Le rythme permet de soutenir l’attention du public et de faire vivre votre communication.
Différencier la forme du fond. Et bien sûr connaitre son sujet…
Bonne pratique !